Des sachets cohabitent avec les poissons du Lac Edouard dans le Virunga

“ La production du poisson au Lac Edourard a baissé depuis plus d’une décennie, certains pêcheurs campe sur les eaux du Lac pour obtenir une quantité suffisante de poissons. Utilisent du sel emballé dans un sachet en plastique pour la conservation de poissons. Aucune mesure ne prise pour que les pêcheurs détruisent les sachets utilisés”

                   

….Face à un problème de déchets non biodégradables

Scientifiquement, il ne faut pas utiliser les emballages sachets et tout produit non biodégradable ; car, les scientifiques ont prouvé que les produits non biodégradables détruisent l’environnement. Si il rend la terre infertile, donc il pollue les eaux. Pour Joël Mapoli, Assistant à l’Université de Conservation de la Nature et de Développement : « la matière avec laquelle on fabrique le sachet ne permet pas laisser les eaux. Cet emballage reste autant d’années sans pourrir, les emballages en sachet ne se décomposent pas. Les autorités du Parc National des Virunga et les Comités de Pêcheurs sur le lac Edouard doit prendre des mesures d’encadrement pour la gestion de sachet. Donc, il faut instruire les pêcheurs à ne pas jeter des sachets dans la Lac Edouard ». Les pêcheurs du Lac Edouard exposent ainsi les eaux du Nil.

Un point de vue contronversé

Selon, Monsieur Kimboko, un pêcheur du Lac Edouard : “le fumage de poissons ne doit pas être la seule technique pour conserver les poissons car l’Union International pour la Conservation de la Nature a appuyé le Programme d’Appui au Développement Rural qui construit un fumoir pour la population de Vitshumbi”. Selon, l’environnementaliste, Monsieur Loving Kako, le fumoir n’a pas jusque là aux vrais besoins de pêcheurs car il utilise du bois et contribue donc à la déforestation. C’est qu’il faut encore rechercher d’autres solutions durables pour la conservation de poissons étant donné que le fumoir jusque là exploité expose également les femmes à beaucoup de maladies s’il n’est pas électrifié.

Pour une solution durable

Monsieur Mumbere Elisé de l’organisation Graben pense que ce problème doit être vu dans globalité parce que personne ne connait la quantité de sachet enfuie sous le lac Edouard tout comme la quantité du stock halieutique du lac Edouard reste à ce jour inconnu. Selon lui, s’il faut réfléchir sur l’utilisation de sachet par les pêcheurs il faut aussi pensé à un suivi écologique du Lac Edouard qui reste jusque là dans les oubliettes dans toute la planification au Parc National des Virunga.

il faut donc sensibiliser les pêcheurs et instaurer un système de suivi écologique ainsi que la recherche sur les espèces du Lac Edouard avant qu’il ne soit tard car tout les eaux du Nil sont exposés maintenant.